Comme une grande partie de l’œuvre de Luc Besson, Valerian et la Cité des Mille Planètes est à la fois brillant et terrible. Terrible parce que Cara Delevingne ne peut pas vraiment jouer, et Dane DeHaan, qui est censé pouvoir le faire, ne le fait pas. Il y a aussi les dialogues maladroits, les détours déroutants et la sentimentalité mielleuse.

Mais Valerian est aussi généreux dans ses merveilles de science-fiction futuriste. Il inonde l’écran d’exotisme coloré : des dizaines d’espèces extraterrestres, un centre commercial en réalité virtuelle, des méduses qui lisent dans les pensées, Rihanna en danseuse de cabaret métamorphosée, un caméo totalement aléatoire de Herbie Hancock… Besson y jette tout. Il a même ajouté son propre salaire lorsque le budget a atteint 180 millions de dollars, ce qui en fait le film le plus cher jamais réalisé par un studio non américain. S’il ne rapporte pas à l’international, ses studios EuropaCorp pourraient avoir des problèmes : ils ont déclaré une perte de 136 millions de dollars cette année.

Avec le recul, toute sa production pourrait être décrite comme « en partie brillante, en partie terrible ». Il a eu ses triomphes : Le Cinquième Élément (dont Valérian est pratiquement une suite), Subway, Léon, La Femme Nikita et le thriller Lucy de Scarlett Johansson. Et il a eu ses désastres : Angel-A, la « comédie » The Family de Robert de Niro, le biopic The Lady d’Aung San Suu Kyi – Besson faisant de la politique birmane semblait aussi naturel que Ken Loach faisant une suite de Transformers.

Autonome et sans complexe, Besson obtient le pire des deux mondes. Il est méprisé par le cinéma français, qui le trouve trop hollywoodien, alors qu’il n’y a jamais vraiment travaillé. Au contraire, il a construit l’alternative européenne. Il est à l’origine du vaste complexe de studios de la Cité du cinéma à Paris, et EuropaCorp est l’une des plus grandes sociétés cinématographiques d’Europe. Certes, ils produisent beaucoup de merde. La raison pour laquelle ils sont en grande difficulté sur le plan commercial pourrait avoir un rapport avec les récents ratés comme la comédie pour chats Nine Lives de Kevin Spacey.

Mais Besson a lancé les carrières de Natalie Portman et Jean Reno. Il a fait de Liam Neeson (Taken) et Jason Statham (The Transporter) des héros adaptés à la franchise, et EuropaCorp a soutenu des étrangers, notamment Gary Oldman (Nil by Mouth), Tommy Lee Jones (Three Burials) et, actuellement, Thomas Vinterberg (Kursk).

On doit l’admirer pour avoir tout risqué pour réaliser un film de bande dessinée exubérant et déjanté. Rien n’indique que cela sera payant cette fois-ci : lors de sa première semaine, Valerian a engrangé un maigre 17 millions de dollars aux États-Unis. Mais personnellement, je l’espère. Malgré tous ses défauts, le cinéma est un endroit plus intéressant avec Besson dedans.

Valerian est dans les cinémas le 2 août

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