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A propos de D. L. Moody, Henry Drummond a écrit : « Si vous deviez demander à Mr. Moody ce qui, en dehors de sa foi personnelle, était le secret de son succès, de son bonheur et de son utilité, il répondrait assurément : ‘Mme Moody' »

Proverbes 31:10-31 décrit ‘une femme vertueuse’. D’abord, au verset 10, nous trouvons la demande, puis, aux versets 11-31, sa description.

D’abord, la demande :  » Qui peut trouver une femme vertueuse ? Car sa valeur est bien supérieure à celle des rubis » (v. 10, NKJV).  » Vertueuse  » signifie  » une épouse noble, capable ; une femme de force, de bonté morale et de résolution « . La même phrase se trouve dans Proverbes 12:4 et est traduite par : « Une femme excellente est la couronne de son mari. » La valeur d’une telle femme est « bien supérieure aux rubis », c’est-à-dire « plus précieuse que les pierres précieuses et les perles de prix ». La Septante affirme : « Une telle femme est plus précieuse que les pierres précieuses. »

« Tous les autres biens par la main de la fortune sont donnés;

Une épouse est le don particulier du Ciel. »

Deuxièmement, la femme vertueuse est décrite de sept façons:

Son mari (vv. 11, 12, 23).

Premièrement, elle est digne de confiance.  » Le cœur de son mari lui fait confiance en toute sécurité  » (v. 11). Son mari peut aller vaquer à ses occupations quotidiennes, en ayant pleinement confiance qu’elle se conduira honorablement.

Deuxièmement, elle contribue « afin qu’il ne manque pas de gain » (v. 11). Elle ne dilapidera pas ce qu’ils ont construit ensemble, mais l’améliorera et l’augmentera.

Troisièmement, elle est bonne.  » Elle lui fait du bien et non du mal tous les jours de sa vie  » (v. 12). Son amour ne diminue pas et ne change pas dans les bons et les mauvais moments, il est perpétuel. Elle lui fait du bien, non seulement tous les jours de sa vie, mais aussi les siens. Si elle lui survit, elle lui fait encore du bien en prenant soin de ses enfants, de son patrimoine et de sa bonne réputation, et de toutes les préoccupations qu’il a laissées derrière lui.

Quatrièmement, elle ajoute à la réputation de son mari. « Son mari est connu dans les portes, quand il est assis parmi les anciens du pays » (v. 23). Le dicton « Derrière tout homme qui réussit, il y a une femme de qualité » est toujours d’actualité. Elle permet à son mari de donner le meilleur de lui-même, non pas en s’effaçant, mais en le soutenant et en l’aimant. G. Campbell Morgan a eu quatre fils, qui sont tous devenus ministres. Lors d’une réunion de famille, un ami a demandé à l’un des fils : « Quel Morgan est le plus grand prédicateur ? » Le fils regarda son père et répondit promptement :  » Maman ! « 

Son foyer (vv. 13, 15, 17-19, 27).

  • D’abord, elle s’applique en étant diligente, agréable et joyeuse (vv. 13, 19).  » Elle cherche la laine et le lin, et travaille volontiers de ses mains  » (v. 13). Le filage au métier à tisser était la principale occupation des femmes dans les temps anciens. La laine était utilisée pour les vêtements, et le lin pour divers usages domestiques. Elle le fait « volontiers… de ses mains », ou « de ses mains volontaires, travaillant avec diligence et trouvant du plaisir à le faire ». En fait, il faut lire : « Elle travaille avec le conseil et le plaisir de ses mains ». Tout en s’appliquant, elle conserve sa féminité. « Elle étend ses mains vers la quenouille, et sa main tient le fuseau » (v. 19). Ces instruments, ou outils, étaient souvent utilisés comme symboles de la féminité et de la féminité, par opposition à l’utilisation de l’arc et de la flèche pour symboliser la force de l’homme. Ce verset peut être interprété :  » Elle est vraiment féminine, ou malgré son travail acharné et ses implications familiales, elle ne perd jamais son charme féminin « .
  • Deuxièmement, elle est diligente. « Elle aussi se lève alors qu’il fait encore nuit » (v. 15). Dans les maisons orientales, on gardait toujours une petite lampe allumée. La ménagère attentive se levait à minuit pour refaire le plein d’huile, et avant l’aube, elle était debout et remuait. Cela parle d’être diligente dans son soin de la famille.
  • Troisièmement, elle prend soin de sa santé. « Elle se ceint de force, et fortifie ses bras » (v. 17). Cette phrase exprime métaphoriquement la manière dont elle veille à son bien-être physique, afin de maintenir son énergie et sa force.
  • Quatrièmement, elle est prudente. « Sa lampe ne s’éteint pas la nuit » (v. 18). Les lampes à huile des temps anciens brûlaient toute la nuit. Le sens est qu’elle a beaucoup d’huile. Elle prend soin de remplir son temps, et ne gaspille pas sa vie.
  • Cinquièmement, elle est active. Elle  » ne mange pas le pain de l’oisiveté  » (v. 27). Elle refuse de rester assise et de ne rien faire. Reconnaissant ses propres dons et talents, elle contribue à sa génération.

Sa gestion (versets 14-16, 18, 21-22, 24, 25, 27).

  • Premièrement, elle est une acheteuse avisée. « Elle est comme les navires marchands, elle apporte sa nourriture de loin » (v. 14). Les Septante disent :  » Elle est comme un navire marchand qui fait du commerce de loin, et elle recueille elle-même son gagne-pain « . L’implication est qu’elle recherche les meilleurs achats.
  • Deuxièmement, elle est une bonne gestionnaire. Elle « fournit la nourriture à sa maison, et une portion à ses servantes. . . . Elle veille sur les voies de sa maison  » (vv. 15, 27). Le mot « portion » signifie « une part de travail » ou « la tâche quotidienne assignée ». Elle planifie et dirige soigneusement les tâches quotidiennes et les responsabilités des servantes.
  • Troisièmement, elle est un bon investisseur.  » Elle considère un champ et l’achète ; de ses bénéfices, elle plante une vigne… « . Elle s’aperçoit que sa marchandise est bonne…. Elle fait des vêtements de lin et les vend, et fournit des ceintures aux marchands » (v. 16, 18, 24). En achetant, vendant et investissant, elle fait preuve d’un bon sens financier.
  • Quatrièmement, elle est consciente de son apparence et de celle de ses enfants (vv. 21-22). Ses enfants sont  » vêtus d’écarlate « , ce qui signifie  » de bons vêtements  » (v. 21). Ses propres vêtements sont attrayants, mais modestes.  » Tapisserie « ,  » fin lin  » et  » pourpre « , sont autant d’expressions de la façon dont elle s’habille bien (v. 22).
  • Cinquièmement, elle est une planificatrice optimiste.  » Elle se réjouira dans les temps à venir  » (v. 25). En raison de sa planification et de sa préparation, elle envisage l’avenir avec confiance, et non avec des soins anxieux.

Sa compassion.

« Elle tend la main aux pauvres, oui, elle tend les mains aux nécessiteux » (v. 20). Tout en prenant soin des siens avec un amour désintéressé, elle tend aussi la main avec compassion à ceux qui sont dans le besoin.

Sa parole.

« Elle ouvre sa bouche avec sagesse, et sur sa langue est la loi de la bonté » (v. 26). Elle guide sa famille avec des paroles de sagesse. Son langage à ceux qui l’entourent est réglé avec amour. Certains lisent ceci :  » Dans sa langue est la loi de la grâce, ou de la miséricorde « .

Sur sa langue est la loi de la bonté.

Sa beauté.

 » Le charme est trompeur et la beauté passe, mais une femme qui craint le Seigneur, elle sera louée  » (v. 30). La beauté extérieure est temporaire, superficielle et trompeuse. Sachant cela, elle développe sa beauté spirituelle, qui est durable, profonde, satisfaisante et digne d’honneur.

Sa couronne.

Premièrement, elle a une force morale et un courage.  » La force et l’honneur sont son vêtement  » (v. 25). Deuxièmement, elle reçoit le respect.  » Ses enfants se lèvent et l’appellent bienheureuse ; son mari aussi, et il la loue  » (v. 28). Troisièmement, elle est exaltée. « Beaucoup de filles ont bien fait, mais toi, tu les surpasses toutes' » (v. 29). Quatrièmement, elle est louée et honorée. Elle doit être honorée, aimée et respectée par son mari et ses enfants. « Donnez-lui le fruit de ses mains » (v. 31). Elle doit être tenue en haute estime par la société. « Que ses propres œuvres la louent dans les portes » (v. 31).

Marvin Tate a dit : « La vraie valeur d’une femme est sa dévotion à Dieu. Elle devrait recevoir les louanges qu’elle mérite. Elle n’est pas l’esclave d’un mari maître, mais une personne à part entière, qui prend une place pleine et honorée dans la vie du foyer et de la communauté. »

Henry Drummond, God’s Principles for Daily Living : Le livre des Proverbes, vol. 14, Étudiant adulte (Des Plaines, Ill. : Regular Baptist Press, juillet-sept. 1966), 70. Tous les versets de l’Écriture sont cités dans la nouvelle version du roi Jacques. Alexander Pope ; cité dans Proverbes, Ecclésiaste, Cantique des Cantiques, vol. 9, The Pulpit Commentary (Grand Rapids : Wm. B. Eerdmans Publishing Co., n.d.). 606. Disponible en ligne : http://www.bible-truth.org/msg78.html. Marvin Tate, The Broadman Commentary, Proverbs (Nashville : Thomas Nelson, Inc., 1982), 99.

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