- Quand la loi sur le traitement involontaire a-t-elle été promulguée ?
- Que veut accomplir la loi ?
- Dans la loi, quelle est la définition d’un trouble mental ?
- Quels sont les critères d’engagement ?
- Les médecins ou les membres de la famille peuvent-ils faire interner leurs patients ou leurs proches ?
- Comment une personne est-elle détenue ?
- Où va un patient détenu ?
- Combien de temps une personne peut-elle être détenue ?
- Peut-on forcer une personne internée à prendre des médicaments pour la santé comportementale contre sa volonté ?
Quand la loi sur le traitement involontaire a-t-elle été promulguée ?
Le Code révisé de Washington (RCW) relatif au traitement involontaire a été promulgué en janvier 1974, avec des modifications ultérieures. La loi relative aux adultes peut être trouvée dans le RCW 71.05. La loi relative aux mineurs se trouve à RCW 71.34.
Que veut accomplir la loi ?
La loi vise à :
- Mettre fin à l’engagement inapproprié et indéfini des malades mentaux
- Prévoir une évaluation rapide et un traitement à court terme
- Sauvegarder les droits individuels
- Prévoir la continuité des soins
- Promouvoir et encourager les soins communautaires
- Protéger la sécurité publique.
Dans la loi, quelle est la définition d’un trouble mental ?
La loi définit un trouble mental comme « Toute déficience organique, mentale ou émotionnelle qui a des effets négatifs substantiels sur les fonctions cognitives (pensée) ou volitives (action) d’un individu. »
Quels sont les critères d’engagement ?
Les critères sont les suivants :
- Dommage à soi-même : Un risque substantiel de préjudice grave indiqué par des menaces (écrites ou verbales) ou des tentatives de suicide ou d’infliger un préjudice physique à soi-même.
- TORT AUX AUTRES : Comportement qui a causé un préjudice ou qui place les autres dans une crainte raisonnable de subir un préjudice. Il peut s’agir d’actes écrits, verbaux ou d’agressions réelles.
- DOMMAGES AUX BIENS : Comportement ayant causé des pertes ou des dommages substantiels à la propriété d’autrui.
- HANDICAPÉS GRAVES : Comportement qui a pour conséquence que l’individu est en danger de subir un préjudice physique grave résultant de l’incapacité à pourvoir à ses besoins de santé et de sécurité ou, l’individu a montré une détérioration du fonctionnement habituel qui est mis en évidence par une perte répétée et croissante sur ses actions et ne reçoit pas les soins nécessaires pour les besoins de santé et de sécurité.
Les médecins ou les membres de la famille peuvent-ils faire interner leurs patients ou leurs proches ?
NO.
Seuls les intervenants désignés en cas de crise (DCRs) peuvent initier le processus. Dans le comté de King, les RDC ont la responsabilité de la détention des personnes qui relèvent de la loi sur le traitement involontaire (RCW 71.05 et RCW 71.34).
Comment une personne est-elle détenue ?
La référence initiale peut provenir de n’importe qui, comme la police, la famille, un voisin, un propriétaire, la salle d’urgence de l’hôpital ou l’unité des patients hospitalisés. Le DCR interroge la personne qui fait le signalement, prend une déclaration et recueille toutes les informations pertinentes. La personne référée est évaluée par le RDC, qui détermine s’il existe des alternatives appropriées à l’hospitalisation, et si la personne accepterait une hospitalisation volontaire. Si ni l’une ni l’autre ne sont une option et que la personne répond aux conditions de la loi, le DCR détiendra la personne.
Où va un patient détenu ?
La personne sera d’abord examinée médicalement par un service d’urgence communautaire. Après l’autorisation médicale, le DCR et le travailleur social de l’hôpital faciliteront le transfert vers un hôpital d’évaluation et de traitement (E&T). Si le patient présente certains défis médicaux ou a des besoins particuliers, il peut être détenu temporairement à l’hôpital communautaire jusqu’à ce que ces besoins soient stabilisés.
Combien de temps une personne peut-elle être détenue ?
La période de détention initiale est de 72 heures d’observation et de traitement. Au cours de cette période, une décision est prise pour savoir si la personne a besoin d’un traitement supplémentaire en milieu hospitalier.
Si la personne répond toujours aux critères légaux après cette période d’observation initiale, une audience du tribunal est organisée à la fin des 72 heures pour entendre les témoignages des témoins pertinents concernant la nécessité pour la personne d’un traitement involontaire supplémentaire. Si le tribunal estime que le patient peut être interné en vertu de la loi, il peut être détenu pendant 14 jours supplémentaires (ou 90 jours de traitement ambulatoire).
A la fin des 14 jours, l’établissement de traitement peut demander au tribunal d’ordonner un traitement supplémentaire (sur une base hospitalière ou ambulatoire) pour une période de 90 jours (180 jours dans le cas des mineurs). Là encore, une audience du tribunal est organisée. À la fin des 90 jours, une autre audience peut avoir lieu afin d’interner le patient pour 180 jours. En vertu de la loi, personne ne peut être détenu pendant plus de 180 jours sans une autre audience au tribunal pour examiner le statut de la personne et les preuves justifiant la poursuite de l’hospitalisation.
Peut-on forcer une personne internée à prendre des médicaments pour la santé comportementale contre sa volonté ?
La loi permet à l’hôpital de médicamenter une personne internée contre sa volonté pour un traitement à court terme (jusqu’à 30 jours) s’il existe un deuxième avis médical concordant approuvant la médication. Pour un traitement continu au-delà de 30 jours, une audience spéciale du tribunal est nécessaire pour déterminer s’il existe une justification légale pour contraindre l’administration de médicaments.