Avec le charme du sud, Robin V. livre un partage inspirant de conférencière Al Anon ! L’histoire de Robin raconte comment essayer de « gérer » l’alcoolisme des autres lui a coûté cher. Elle raconte ensuite comment la fraternité des groupes familiaux Al Anon a contribué à changer sa vie pour le mieux et lui a donné l’espoir dont elle avait tant besoin ainsi qu’une ligne de conduite à suivre qui allait améliorer sa vie de façon radicale. Merci Robin, bon travail !
Un moment de clarté sur la communication
Je ne crois pas un seul instant que c’est juste une coïncidence qu’ils nous aient chargés dans un van et qu’ils nous aient emmenés à une réunion cette nuit-là. Dieu merci, ils m’ont mis dans une camionnette et ils m’ont emmené à ma première réunion Al-Anon, et il se trouve que ce devait être mon groupe d’appartenance, le groupe familial Al-Anon Summit, où je vais encore aujourd’hui. Je suis tombée dans un nid de gagnants. Je ne suis pas sûre que j’aurais eu le courage d’y aller toute seule. Je ne le sais vraiment pas. Je suis donc reconnaissante d’être allée à ces réunions et d’y avoir entendu parler des secrets que je gardais depuis des années. J’étais choquée. Ils parlaient ouvertement de ce qu’ils ressentaient à propos de ce qui se passait chez eux. C’était exactement ce qui se passait chez moi ! Je m’y suis tout de suite sentie à ma place et c’était incroyable, car je ne m’étais sentie à ma place nulle part depuis des années. Nulle part. Je n’étais pas à ma place dans le monde. Vraiment, je ne m’intégrais nulle part, mais je m’intégrais ici, dans les chambres. J’ai commencé à suivre la Bonne Direction Ordonnée pour la toute première fois dont je me souvienne. J’étais enseignant, entraîneur et professeur d’école du dimanche, mais je n’avais jamais suivi de directives d’aucune sorte. J’ai commencé à suivre la Bonne Direction Ordonnée dans Al-Anon et la première chose que j’ai reçue était l’ESPOIR et l’espoir est devenu un outil dans ma ceinture. J’ai choisi d’enfiler cette ceinture d’outils tous les jours et j’ai fini par trouver une marraine. Elle était ceinture noire d’Al-Anon et était là depuis 27 ans.
Je n’oublierai jamais la première suggestion qu’elle m’a faite, elle m’a dit : » Vous savez, ils ne vous disent pas quoi faire ici, mais ils font des suggestions très fortes et de telle manière qu’ils vous disent presque quoi faire. » Puis elle a ri. Elle a dit : « Robin, ce serait une bonne idée de ne rien dire à l’alcoolique qui juge, accuse ou blâme. » J’étais prêt à aller jusqu’au bout. Alors j’ai ramené ça à la maison. J’ai tout comparé à ça. Est-ce que c’est juger ? Est-ce que c’est accuser ? Est-ce que c’est blâmer ? En fait, toute communication de ma part a cessé et n’a pas pu passer ce simple test. Je n’avais aucune idée que tout ce que j’avais dit à cet homme pendant des années le jugeait, l’accusait ou lui reprochait tout.
Bonne citation Al-Anon
Voici une citation absolument merveilleuse qui résume la communication, le détachement et les principes du programme. Si vous connaissez un être cher qui a des difficultés avec l’alcoolisme, il y a toujours des réunions dans chaque ville, état, province, comté ou village. Les cadeaux du programme continuent à donner chaque jour et une nouvelle vie est juste au coin de la rue
« Comment puis-je aider au mieux l’alcoolique ? En n’intervenant pas lorsqu’il rencontre des difficultés. Je dois me détacher de ses défauts, sans les compenser ni les critiquer. Je dois apprendre à jouer mon propre rôle, et lui laisser le sien. S’il y échoue, cet échec n’est pas le mien, peu importe ce que les autres peuvent en penser ou en dire. » Un jour à la fois dans Al-Anon, pg.29)