Voici une réponse d’internet:

« Le plus grand cerveau du monde a été trouvé dans la tête d’un fou, et le travail du psychiatre est de remédier aux problèmes psychologiques des gens, rétrécissant ainsi leur tête de border line nuts à une taille régulière ou moyenne ».

Je ne suis pas sûr que ce soit juste, et j’éviterai les wikianswers dans un avenir proche.

Une recherche plus large sur internet donne un consensus sur le fait que les psychiatres sont appelés ainsi à cause d’une comparaison péjorative entre eux et des tribus dont la coutume est de réduire la tête de leurs ennemis tués. J’ai failli écrire « tribus primitives », mais je n’ai aucune idée de la façon de réduire une tête, et cela pourrait être très difficile. Cette explication de ‘rétrécissement de la tête’ semble plausible.

Comme par hasard, j’ai rejoint Camden Libraries* aujourd’hui, et l’adhésion m’a donné accès à l’Oxford English Dictionary complet en ligne. Avec cette ressource à portée de main, je suis en mesure de vous dire que le terme a été utilisé pour la première fois par le romancier américain Thomas Pynchon dans son livre « The Crying of Lot », où il dit :

« C’était le Dr Hilarius, son psy ou psychothérapeute »

C’est simplement la première utilisation enregistrée du mot et cela ne signifie pas que Pynchon l’a inventé. Il est célèbre pour sa réclusion, et il est donc peu probable que je puisse lui demander de toute façon. Ce site Web suggère que « les bandes dessinées des magazines des années 1950 et 1960 étaient remplies d’indigènes cannibales, de sorciers et autres, et l’image du « psy » n’est donc pas si surprenante ». Comme beaucoup d’expressions, elle était probablement en usage avant qu’un romancier, comme Pynchon, ayant l’oreille pour le vernaculaire, ne la reprenne.

J’avance moins sur l’histoire de ‘trick cyclist’ et tout ce que j’ai réussi à trouver jusqu’à présent est qu’il s’agit d’une ‘altération humoristique de psychiatrist’ (OED encore), ce que je savais déjà. Si quelqu’un sait quelque chose à ce sujet, merci de me le faire savoir.

*J’adore les bibliothèques. C’est comme aller dans une librairie où l’on n’a rien à payer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.