Un homme de 66 ans souffrant de diabète et de cirrhose due à une infection chronique par l’hépatite C (ARN du VHC >1 000 000 UI/mL) a développé une augmentation de la créatinine de 0,5 mg /décilitre à 2,6 mg/décilitre. Les ongles du patient ont montré des changements significatifs par rapport à un ongle normal, avec une bande blanche (lunule) occupant plus de 50 % du lit de l’ongle de façon proximale, suggérant un ongle de Lindsay. (Figs. (Figs.11 et2)2) La biopsie rénale a démontré une glomérulopathie membranoproliférative et il a été mis sous hémodialyse.

Photographie démontrant l’ongle de Lindsay ou ongle moitié-moitié caractérisé par la blancheur du lit de l’ongle proximal et une bande distale rouge, rose ou brune occupant 20 % à 60 % du lit de l’ongle.

Photographie démontrant un ongle normal chez un individu sain.

Une différenciation clinique entre l’ongle de Lindsay (ongle moitié-moitié) et l’ongle de Terry est difficile. Dans l’ongle de Lindsay, la partie proximale de l’ongle est blanche, tandis que la partie distale occupant 20 % à 60 % du lit de l’ongle est brun rougeâtre et ne s’estompe pas à la pression.1,2 La cause de l’ongle de Lindsay n’est pas claire, mais la bande brun rougeâtre distale pourrait être le résultat d’une concentration accrue de l’hormone β-mélanocyte-stimulante2. Cette affection peut être observée chez jusqu’à 40 % des patients atteints d’une maladie rénale chronique.1 D’autre part, l’ongle de Terry est défini comme une bande distale brune à rose de 0,5 à 3,0 mm avec une blancheur proximale du lit de l’ongle occupant environ 80 % du lit de l’ongle.3 Cette affection est fréquemment associée à la cirrhose, à l’insuffisance cardiaque congestive chronique et au diabète sucré de l’adulte.3

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