Techniques d’écornage pour retirer les cornes immatures
Après l’éruption des bourgeons des cornes, les méthodes d’ébourgeonnage ne sont pas efficaces, il faut donc recourir à des procédures plus invasives pour retirer les cornes. Celles-ci sont bien moins préférables à l’ébourgeonnage en raison de la douleur accrue pour l’animal, du coût pour le propriétaire et du risque de complications.
Comme pour l’ébourgeonnage, un bloc nerveux approprié et une contention sont nécessaires. Coupez les poils loin de la base de la corne. Enlever la corne qui dépasse avec une paire de pinces à sabots pour chevaux afin de pouvoir appliquer un fer à écorner sur la base de la corne. Procédez comme pour l’ébourgeonnage.
D’autres méthodes d’écornage existent mais ne sont pas recommandées. Il s’agit notamment des bandes élastiques et de tout type d’excision au couteau ou à la pelle. Les bandes élastratrices sont très douloureuses ; elles sont souvent infructueuses car elles sont difficiles à fixer à la base de la corne en forme de larme. Les écornoirs à couteau ou à écope peuvent provoquer des fractures du crâne, des lésions cérébrales et des saignements excessifs.
Techniques d’écornage pour enlever les cornes adultes
L’écornage d’une chèvre adulte peut être une procédure sanglante et difficile avec de nombreuses complications graves ; c’est pourquoi il est de loin préférable d’écorner les chevreaux. Un ébourgeonnage retardé ou raté peut entraîner la formation de cornes ou de scurs qui doivent être traités pour diverses raisons.
Les vétérinaires doivent retirer les cornes des chèvres adultes car il faut utiliser une sédation et/ou des blocs nerveux locaux, contrôler les saignements excessifs, bander la tête et surveiller les infections. La prévention du tétanos (vaccination ou anti-toxine) doit être envisagée et des antibiotiques peuvent être indiqués.