Guides d’étude
Hamlet
Julius Caesar
Roi Henri IV
Roi Lear
Macbeth
Marchand de Venise
Othello
Roméo et Juliette
La Tempête
La Nuit des rois

.

Trivia
Authorship
Bard Facts
Bibliography
Biography
FAQ
Films
Globe Theatre
Pictures
Quiz
Timeline

Act IV. Scène I. – Une caverne. Au milieu, un chaudron en ébullition.

La première apparition : « Méfiez-vous de Macduff ; Méfiez-vous du Thane de Fife. »

La seconde apparition : « Aucune des femmes nées ne fera de mal à Macbeth. »

La troisième apparition : « Sois un lion, fier, et ne te soucie pas de ceux qui s’irritent jusqu’à ce que le bois de Great Birnam jusqu’à la colline de Dunsinane /Soit contre lui. »

Un tournant majeur dans la pièce. Tout comme les trois sorcières ont prophétisé l’ascension de Macbeth pour devenir roi dans l’acte I, scène III, ici elles prophétisent sa perte avec trois apparitions (visions / fantômes).

La première apparition dit à un Macbeth impatient qu’il doit craindre Macduff, en disant « prenez garde à Macduff ; / Prenez garde au Thane de Fife…. ». La deuxième apparition rassure Macbeth en lui disant qu' »aucune des femmes nées / Ne fera de mal à Macbeth » et la troisième apparition dit à Macbeth qu’il n’a rien à craindre jusqu’à ce que « le grand bois de Birnam » se déplace vers « la haute colline de Dunsinane » près de son château.

Macbeth décide de tuer Macduff pour se protéger et prend les prophéties pour signifier qu’il est à l’abri de tous les hommes puisqu’ils sont tous nés naturellement et que seul le déplacement d’une forêt voisine de son château, événement improbable, entraînera sa perte.

Puis Macbeth demande à connaître les descendants de Banquo, apprenant à sa grande colère qu’ils gouverneront toujours l’Écosse plutôt que les descendants de Macbeth. Macbeth apprend qu’il ne peut pas tuer Macduff et fait donc assassiner toute sa famille à la place…

Les trois sorcières ajoutent divers ingrédients à un breuvage dans un chaudron. Ensemble, les trois sorcières chantent :  » Double, double, labeur et ennuis ; / Feu brûle et chaudron bouillonne  » (Lignes 10 -12). La deuxième sorcière ajoute : « Filet et serpent à queue, / Dans le chaudron bouillir et cuire ; » (Ligne 13). Hécate entre, félicitant les trois sorcières pour leur bon travail.

Macbeth arrive, exigeant grossièrement de connaître son sort : « Comment maintenant, sorcières secrètes, noires et de la nuit ! ». (Ligne 48).

Macbeth ne se soucie pas des conséquences de ses interrogations : « Même jusqu’à la destruction malade ; réponds-moi / A ce que je te demande » (Ligne 60).

Les trois sorcières sont plus que disposées et disposées à répondre à Macbeth, la première sorcière disant à Macbeth de « Parler », la deuxième sorcière disant à Macbeth d' »Exiger » et la troisième sorcière assurant à Macbeth que « Nous répondrons » (Lignes 62, 63-64).

Quand on lui propose d’entendre les maîtres des trois sorcières, Macbeth accepte avec empressement : « Appelez-les : que je les voie » (Ligne 63).

Trois apparitions (fantômes / visions) se suivent, l’une après l’autre.

La première apparition est celle d’une tête armée. Elle dit à Macbeth de craindre Macduff : « Macbeth ! Macbeth ! Macbeth ! prends garde à Macduff ; / prends garde au Thane de Fife. Renvoyez-moi. Assez » (lignes 71-72). Macbeth ne laissera cependant pas partir la Première Apparition, mais celle-ci part néanmoins.

La Deuxième Apparition arrive, remplaçant la Première Apparition Celle-ci se présente sous la forme d’un « Enfant sanglant. »

Il conseille à Macbeth : « Sois sanglant, audacieux et résolu ; ris au mépris / Du pouvoir de l’homme, car aucune des femmes nées / Ne fera de mal à Macbeth » (sois sanglant, audacieux et résolu. Rire du pouvoir de l’homme car aucun homme de naissance naturelle ne pourra jamais nuire à Macbeth), (Ligne 79).

Macbeth décide de tuer Macduff quand même pour être « doublement sûr, / Et prendre un lien du destin : » (pour être du côté sûr), (Ligne 83).

La troisième apparition est celle d’un « Enfant couronné, avec un arbre dans sa main. » Elle dit à Macbeth de « Be lion-mettled, proud, and take no care / Who chafes, who frets until Great Birnam wood to high Dunsinane hill / Shall come against him » (soyez fort comme un Lion, fier et ne vous souciez pas de qui chafes ou résiste ou conspire contre vous jusqu’à ce que Great Birnam wood, une forêt proche se déplace vers Dunsinane Hill) vienne vers lui (Ligne 90).

Macbeth est soulagé puisqu’il n’a rien à craindre jusqu’à ce qu’une forêt voisine, décide de se déplacer sur le château de Macbeth à la colline de Dunsinane, événement que Macbeth considère tout naturellement comme tout à fait improbable, voire impossible ; les bois ne bougent ni ne marchent…

Arrogant, Macbeth répond : « refuse-moi cela, / Et une malédiction éternelle tombe sur toi ! ». (Ligne 104). Les trois sorcières s’exécutent, montrant à Macbeth un spectacle de rois, huit en fait, le dernier avec un verre à la main, le fantôme de Banquo suivant.

Macbeth insulte maintenant ces rois (Lignes 113-122) en les décrivant tous comme un « Horrible spectacle ! ». (Ligne 122).

Les trois sorcières partent, suivies par Hécate, et Lennox entre. Macbeth interroge Lennox pour savoir s’il a vu les trois sorcières, il répond que non. Nous apprenons de Lennox que Macduff « s’est enfui en Angleterre » (s’est enfui en Angleterre), (Ligne 142).

Puisque Macbeth ne peut pas tuer Macduff, il va détruire tous les vestiges (traces) de lui à la place.

Acte IV. Scène II. – Fife. Château de Macduff.

Lady Macduff est accueillie par Ross, Lady Macduff exprimant sa colère d’être abandonnée par Macduff pour peu de raisons alors qu’à ses yeux, Macduff n’a rien fait nécessitant sa fuite. Ross part et après que Lady Macduff ait dit à son fils que son père est mort et qu’il est un traître, un messager avertit Lady Macduff de fuir mais les meurtriers de Macbeth réussissent à tuer son fils. La scène se termine avec Lady Macduff fuyant pour sa vie…

Nous retrouvons la famille de Macduff seule, sereine et comme le public ne le sait que trop, en danger de mort. Lady Macduff n’est pas contente malgré les conseils de Ross de faire preuve de patience, Lady Macduff expliquant que  » Sa fuite était de la folie : quand nos actions ne le font pas, / Nos peurs font de nous des traîtres  » (Ligne 3).

Lady Macduff se lamente sur le fait que son mari « ne nous aime pas ; » (Ligne 8)

Ross part et Lady Macduff parle avec son fils.

Lady Macduff dit à son fils que son père, Macduff est « mort » : se demandant comment son fils va maintenant se débrouiller sans père ? Le fils répond qu’il vivra « Comme les oiseaux, mère », Lady Macduff se demandant si cela signifie que son fils se nourrira de vers et de mouches et se lamentant que ce sera l’avenir de son enfant (Ligne 31).

Elle explique à son fils que son père était un traître en expliquant qu’un traître est celui qui « jure et ment » (Ligne 47).

Le fils défend le nom de Macduff quand un Messager arrive en les avertissant tous de « Be not found here ; » (Ne soyez pas ici), (Ligne 66). Le Messager part en osant ne pas rester un instant de plus (Ligne 70).

Lady Macduff bien qu’avertie de fuir, dit qu’elle n’a « fait aucun mal » (done nothing wrong), (Ligne 72).

Les Meurtriers arrivent, Lady Macduff refusant de leur dire où se trouve Macduff. Les meurtriers traitent Macduff de « traître » (ligne 80).

Le fils de Macduff traite les Meurtriers de menteurs et est ensuite poignardé en s’exclamant « Il m’a tué, mère : / Fuis je te prie ! » (Ligne 84). La scène se termine avec Lady Macduff poursuivie par les Meurtriers.

Acte IV. Scène III. – Angleterre. Devant le palais du roi.

Macduff : « Apte à gouverner ! Non, pas pour vivre. »

Malcolm et Macduff discutent de la façon dont l’Ecosse sous le règne de Macbeth a été plongée dans le désespoir. Malcolm teste l’intégrité de Macduff en se décrivant comme inapte à gouverner. Après que Malcolm ait dégoûté Macduff avec des descriptions de plus en plus sordides de sa luxure et de sa cupidité, Macduff dit à Malcolm qu’il n’est pas apte à gouverner. Cela réjouit Malcolm qui explique qu’il mentait ; il s’est décrit de façon si négative pour tester l’intégrité de Macduff. Nous apprenons qu’une grande armée se rassemble pour vaincre Macbeth.

Malcolm et Macduff parlent du triste sort de l’Écosse, Malcolm suggérant qu’ils devraient « pleurer nos tristes poitrines vides » sur le sort de leur Écosse (Ligne 1).

Malcolm évoque le nom de Macbeth comme maléfique : « Ce tyran, dont le seul nom fait cloquer nos langues, / Était autrefois considéré comme honnête : vous l’avez bien aimé ; » (Ligne 12) tandis que Macduff exprime son désespoir pour l’Écosse en disant « J’ai perdu mes espoirs » (Ligne 24).

Malcolm demande à Macduff pourquoi il a quitté sa famille : « Pourquoi, dans cette crudité, as-tu laissé ta femme et ton enfant / Ces précieux motifs, ces solides nœuds d’amour / Sans prendre congé ? ». (Ligne 26).

Macduff répond « Saigne, saigne, pauvre pays ! Grande tyrannie, pose tes bases sûres, / Car la bonté n’ose pas t’effronter ! ». (Ligne 31).

Malcolm craint également pour l’Écosse :

Je pense que notre pays sombre sous le joug ; / Il pleure, il saigne, et chaque nouveau jour une entaille / S’ajoute à ses blessures…. Et ici, de la gracieuse Angleterre, j’ai une offre / De bons milliers : mais, pour tout cela, / Quand je foulerai la tête du tyran, / Ou que je la porterai sur mon épée, cependant mon pauvre pays / Aura plus de vices qu’il n’en avait auparavant, / Plus de souffrances, et de manières plus diverses que jamais, / Par celui qui lui succédera.

(Notre pays l’Ecosse souffre chaque jour d’une nouvelle blessure. Ici, en Angleterre, j’ai heureusement l’aide de milliers d’hommes proposés pour reconquérir l’Écosse pourtant, même lorsque j’aurai marché sur la tête de Macbeth ou que je l’aurai portée sur mon épée, mon pays aura plus de problèmes et plus de souffrances pour l’homme qui le dirigera ensuite qu’auparavant), (Lignes 39-49)

Macduff est surpris par cette dernière phrase. Sous qui l’Ecosse pourrait-elle souffrir plus que Macbeth ? Malcolm répond « C’est de moi-même que je veux parler ; » (Ligne 51).

À partir de là, Malcolm se décrit en termes toujours plus mauvais, Malcolm conseillant à Macduff de « l’estimer comme un agneau », comparé à lui (Ligne 54).

Malcolm déclare qu’il est voluptueux, qu’il aime des dizaines de femmes, qu’il est cupide, et qu’il lui manque toutes « les grâces de devenir roi », qu’il devrait avoir (Ligne 91).

Après avoir entendu tout cela, Macduff dit à Malcolm qu’il n’est pas seulement inapte à gouverner mais aussi inapte à vivre : « Apte à gouverner ! Non, pas pour vivre » (ligne 102).

Malcolm est heureux que Macduff ait l’intégrité de dire cela. Il explique que ses descriptions étaient un mensonge ajoutant qu’il est en fait une vierge ou « Inconnu de la femme » et que « mon premier faux parler / Était ceci sur moi-même » (Ligne 130) ou que Malcolm ne disait pas la vérité et que « Le vieux Siward, avec dix mille hommes guerriers, / Déjà à un point » (Ligne 134) partent pour l’Écosse mais maintenant que Malcolm sait que Macduff est honorable, ils partiront ensemble.

Macduff est un peu confus : « ‘Tis hard to reconcile » (c’est difficile à comprendre), (Ligne 138).

Un Docteur parle avec Malcolm en discutant d’une maladie (Lignes 140-145) décrite plus tard par Malcolm comme maléfique. Malcolm confirme les premières déclarations du Docteur selon lesquelles le Roi d’Angleterre simplement par sa présence (150-155), semble guérir les malades, Malcolm décrivant l’effet du Roi d’Angleterre sur les malades comme une « étrange vertu, » (Ligne 156).

Ross arrive mais Malcolm ne le connaît pas, disant de lui, « Mon compatriote ; mais pourtant je ne le connais pas » (Ligne 160).

Ross leur en dit plus sur l’Écosse :

Nous apprenons après quelque retard de Ross que la famille de Macduff a été assassinée (Ligne 204).

Malcolm, agissant tout à fait comme un roi devrait le faire, dirigeant et élevant le moral de ses hommes, suggère à Macduff d’utiliser son chagrin à des fins productives : « Console-toi : / Faisons-nous la médecine de notre grande vengeance, / Pour guérir ce chagrin mortel » (Ligne 214).

Macduff souligne cependant que quoi qu’il fasse à Macbeth, « Il n’a pas d’enfants » donc la vengeance de Macduff ne pourra jamais être totale ; Macbeth ne souffrira jamais de la perte d’un enfant ou dans le cas de Macduff, d’enfants (Ligne 216).

Malcolm termine la scène sur une note sombre, remarquant : « La nuit est longue qui ne trouve jamais le jour » (Ligne 238).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.