Ayant travaillé avec des enfants pendant des années, dont un trop grand nombre provenait de familles reconstituées, le plus grand éloge que j’ai jamais entendu au sujet d’un beau-parent était « il/elle est ok ». Ok ? Oui, ok. C’est tout.
Les enfants ne veulent pas d’un beau-parent. Ils veulent leur famille intacte. Évidemment, il y a des raisons pour lesquelles les familles ne peuvent tout simplement pas rester ensemble. Cependant, lorsque vous envisagez de vous remarier, prenez le temps de vraiment voir qui est votre nouveau partenaire. Si vous avez des filles et que vous introduisez dans la famille un homme qui n’a aucun lien de parenté avec elles, dans quelle mesure est-il responsable ? A-t-il des limites ? S’intéresse-t-il trop ou pas assez à elles ? Si vous êtes un homme, avec des enfants, évaluez vraiment les qualités de la femme à laquelle vous allez exposer vos enfants. Est-elle séduisante (ce qui est attirant à l’âge adulte) en présence d’adolescents ; sa tenue vestimentaire est-elle appropriée pour servir de modèle à vos jeunes filles ? Comment est sa relation avec son ex et va-t-elle interférer avec vos vies ?
La complainte traditionnelle est :  » Mais j’ai le droit d’être heureuse. J’ai droit à un nouveau départ, à une nouvelle vie. » Vous l’avez, mais le bonheur est dans les romans. Après le frisson des fiançailles, le second mariage glamour, la lune de miel, vous vous installez dans une vraie vie, avec des problèmes. Si vous aviez une boule de cristal, et pouviez imaginer le pire scénario pour ce mariage, seriez-vous si pressé ? Regardez dans le journal les dégâts que les enfants peuvent causer dans une relation. De plus, décidez s’il y a des signaux d’alarme que vous ignorez : jeux de hasard, consommation d’alcool, de drogues, problèmes de colère, etc. Ils ne s’en vont pas.
Les enfants en difficulté sont un poids pour la relation des deux personnes qui sont ses parents. Un beau-parent ne sera pas capable d’équilibrer le cœur et la tête. Il y aura beaucoup de disputes sur la façon d’aider l’adolescent en difficulté ; l’interaction de l’enfant avec les enfants du nouveau beau-parent, etc.
Pourquoi ne pas sortir ensemble et simplement garder les familles séparées jusqu’à ce que l’adolescent, avec un peu de chance, se débarrasse du problème, ou déménage et mène sa propre vie?

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